La sécurité avant tout... La Couronnaise de Raffinage puis Petroplus, Butagaz et en dehors de la commune, chapelle Darblay et grande Paroisse... autant d'industries lourdes qui doivent gérer un ensemble de risque non négligeable. Loin d'éluder cette réalité, la Ville s'y est systématiquement confrontée pour mieux défendre la transparence et l'information au profit de la sécurité et du bien-être des habitants de Petit-Couronne.
C'est dans cette optique que de nombreuses études ont été menées en partenariat avec la DRIRE (Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement) pour réduire les nuisances causées par le fonctionnement normal des installations, mais aussi pour évaluer et identifier les accidents dangereux et leurs conséquences.
Savoir pour comprendre et anticiper pour agir ! Le comité CLARTE De la concertation viendra la lumière !
En 1991, Petit-Couronne décide de s'impliquer directement dans la gestion du risque inhérent au fonctionnement de la Couronnaise de Raffinage et de Butagaz. Elle fonde alors le Comité Local d'Appréhension des Risques Technologiques sur l'Environnement (CLARTE). Une première régionale qui s'inscrit depuis le 22 juillet 2003 dans le cadre d'une charte pour la gestion du risque industriel signée en Haute-Normandie.
Un comité sans aucune réunion depuis 2008, la transparence et l'information, le Maire n'en veut pas! Il ne veux surtout pas mettre l'ensemble des conseillers municipaux, autour d'une même table comme cela était le cas avant.
Jusqu'en 2007, chaque année, l'assemblée présidée par le Maire réunit le Conseil Municipal, les services de l'Etat concernés par les questions liées à la pollution, les dirigeants des entreprises classées à risque, les représentants des syndicats de travailleurs, des associations de citoyens et des personnalités locales pour un bilan des actions menées et de nouvelles propositions.
Dans les faits, la Couronnaise de Raffinage a consacré 10 millions d'euros à la fiabilisation des unités en 2003 et investi pas moins de 25 millions supplémentaires en 2004 pour l'entretien, la construction d'une unité de désulfuration du dioxyde de soufre et l'amélioration de la sécurité des stockages. Enfin, au quotidien, 24h/24, les industriels peuvent contacter la Mairie pour toute action entreprise en dehors de la routine, afin de prévoir les réactions et les interrogations des Couronnais. Aucune opacité possible mais juste une volonté partagée de protéger l'environnement et les personnes.
Cela ne fonctionne plus depuis 2008, ainsi aucune alerte sur le désengagement d'investissement de Petroplus n'a pu être mis en évidence et la suite est connu, avec l'arrêt de la raffinerie début Janvier 2012.
Pour un éventuel repreneur, les dépenses environnementes nécessaires à une reprise durable de l'activité sont au coeur des difficultés. L'état est responsable d'un site séveso, c'est lui qui doit imposer à Shell à l'origine des pollutions, les travaux nécessaires, la reprise durable d'activité à la raffinerie de Petit Couronne dépendra des réponses apportées.
L'intersyndicale recu aujourd'hui par le nouveau ministre A Montebourg, ils ont constatés que le ministre précédent n'avait laissé aucun dossier aprés son départ. Maintenant, Il faut travailler avec les 4 à 5 dossiers d'industriels déposés, apporter les réponses aux problémes environnementaux, le ministre s'engage à avancer trés vite sur cela. A suivre!!!!
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